Le Burnup Chart
Il y a quelques temps, j’ai découvert par hasard sur internet une autre manière de suivre l’avancée d’un Sprint que le traditionnel burn-down chart, le burn-up. Aujourd’hui, l’ensemble des Managers que je côtoie sont passés sur cette représentation.
Sur le burn-down, on suit la descente du « Reste à Faire » par rapport à l’objectif fixé qui lui descend de façon lissée du RAF de départ avant de démarrer le sprint, à 0 à la fin du sprint. Si la courbe du RAF est en dessous de l’objectif, c’est positif, on a à priori pris de l’avance. Si au contraire c’est au-dessus, on est potentiellement en retard.
Ce qui m’a poussé à passer au burn-up, c’est que ce dernier fait intervenir une troisième notion : la consommation, mais aussi qu’il représente non pas un « Reste à Faire », mais un « Produit ». Bien que les deux soient interdépendants, pouvoir rapprocher un produit d’un consommé m’intéresse afin de déterminer la performance ou laprédictibilité de mes équipes.
Après des améliorations sur plusieurs mois, voici à quoi ressemblent mes fiches de suivi de Sprint :
Vous verrez qu’au niveau du burn-up, le « Fait » est en dessous de l’objectif. Ceci de traduit par une performance de l’équipe en moyenne 13% en dessous de ce qu’ils estiment. J’ai également ajouté dans le burn-up le « périmètre », me permettant de suivre son évolution : ajout ou retrait d’user-stories au cours du sprint.
Suivant le nombre de jours restants dans le sprint, la performance observée, ainsi que le reste à faire, je peux également estimer un besoin en homme réaliste et agir sur mon périmètre si ce dernier ne correspondant pas à la réalité.
En conclusion, là où le burn-down ne me montre que l’écart entre le reste à faire et le reste à faire idéal sur un périmètre d’origine, le burn-up m’apporte l’écart par rapport à un périmètre actualisé par le chef de projet, la performance de l’équipe par rapport à ses estimations, et l’évolution du périmètre du sprint par rapport au périmètre d’origine.